Etat des lieux pour l’abolition des électrochocs.
Au Québec on est passé de 4000 séances en 1988 à 8119 en 2003 alors que cette technique avait pratiquement disparue dans les années 70.
Ce texte se penche essentiellement sur le bien fondé de l’existence même de cette technique promue à l’échelle de traitement. Dans tout traitement, il y a trois éléments au moins à considérer :
- À quelle pathologie ce traitement s’adresse?
- Quelle est l’efficacité de ce traitement sur cette pathologie, c’est-àdire quels en sont les bénéfices?
- Quels sont les risques encourus et les effets secondaires à son administration?
Un traitement n’a lieu d’être que s’il apporte un bienfait. Il n’est donc maintenu que si ses effets bénéfiques sont plus importants que ses effets néfastes et qu’il n’existe aucune autre alternative moins nocive. Est-ce le cas pour les électrochocs?