Appui au Collectif La santé sans préjugés
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LE TOUT DERNIER NUMÉRO DU JOURNAL LA RENAISSANCE EST MAINTENANT DISPONIBLE
La Renaissance est le bulletin d’information d’Action Autonomie. C’est un bulletin trimestriel. Il se veut un outil d’information sur les droits et recours en santé mentale ainsi que sur les activités, les recherches et les actions menées par Action Autonomie.
La Renaissance est publié à 500 exemplaires qui sont distribués gratuitement aux membres d’organismes communautaires.
La Renaissance en version intégrale. Documents en format PDF.
Avril 2021 Vo28 no3
Montréal, le 17 mai 2021 – Comparativement à ce que révélaient les statistiques publiées par la Régie de l’assurance-maladie du Québec pour 2018, leurs chiffres pour 2020 indiquent une diminution de près de 35%.
La baisse la plus radicale, de 81%, est constatée pour l’hôpital de Rouyn-Noranda. Pour sa part, l’hôpital régional de Saint-Jérôme a connu une chute de 60% tandis qu’on observe des baisses de 49% dans le Centre du Québec et de 46% en Montérégie.
Seule exception au tableau : la région de la Capitale nationale, via l’Institut Universitaire en santé mentale de Québec, connu comme un des principaux promoteurs de l’utilisation des électrochocs, a connu une augmentation de 6%1-2. À titre comparatif, l’Institut Universitaire en santé mentale de Montréal a connu une baisse de 36%.
Bien que les raisons qui expliquent la diminution du nombre d’électrochocs soient possiblement liée à l’impact de la pandémie sur le système de santé, on constate tout de même des disparités importantes entre les régions, de moins 80% à plus 6%.
Par ailleurs, les données publiées par la RAMQ nous apprennent aussi que 124 électrochocs ont été administrés à de jeunes hommes de 15 et 19 ans, comparativement à 13 en 2017. Le document nous indique aussi que le pourcentage d’électrochocs donnés aux personnes de 80 ans et plus sont en augmentation, passant de 9.7% en 2017 à 11,7% en 2020.
Rappelons que l’utilisation des électrochocs fait l’objet de plusieurs contestations depuis nombre d’années ici et ailleurs dans le monde et qu’elle ne fait toujours l’objet d’aucune surveillance au Québec.
Tableaux :
Comparaison 2018-2020 nombres d’électrochocs par région
Électrochocs 2017 nombre de séances par groupe d’âge et de sexe
Électrochocs 2020 nombre de séances par groupe d’âge et de sexe
1– Éclosion à l’IUSMQ: des patients privés de soins de base
2 Patients de l’IUSMQ privés de soins de base: le ministre Dubé a demandé une «vérification»
-30-
Source : Comité Pare-Chocs
Pour informations : Ghislain Goulet 514-912-6975 – 514-525-5060
http://www.actionautonomie.qc.ca
https://www.facebook.com/comite.parechocs
Les électrochocs en psychiatrie
Six fois plus d’électrochocs dans le Centre-du-Québec
Le comité Pare-Chocs a découvert que le recours aux électrochocs était six fois plus fréquent dans la région du Centre-du-Québec que dans les autres régions sociosanitaires québécoises.
Des chiffres obtenus auprès de la Régie de l’assurance-maladie du Québec démontrent que deux établissements de cette région, l’hôpital Ste-Croix de Drummondville et l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska (Victoriaville) ont réalisé 1551 séances d’électrochocs en 2019. Cela représente 6.5 électrochocs par 1000 habitants, un ratio presque six fois plus élevé que la moyenne québécoise.
Ce qui se passe dans cette région tend à démontrer que le recours aux électrochocs est davantage fonction des croyances personnelles de certains médecins que de l’état de santé objectif des patients, estime Ghislain Goulet, porte-parole du comité Pare-Chocs.
L’utilisation des électrochocs ne fait l’objet d’aucune surveillance actuellement au Québec. Ce laisser-aller laisse entrevoir des dérives inquiétantes, d’autant plus que la plupart des électrochocs sont administrés à des populations vulnérables, notamment à des femmes âgées et qu’ils peuvent causer des dommages irréversibles, incluant des problèmes de mémoire, des troubles cognitifs et même le décès.
Électrochocs en psychiatrie
Dans la foulée de l’éclosion du Coronavirus (Covid-19) et des mesures préventives annoncées par les autorités, le 14ième rassemblement d’opposition aux électrochocs, prévu pour le 8 mai, est annulé.
Cependant, nous continuerons à être actifs sur les médias sociaux, via la page Facebook du comité Pare-Chocs. Nous comptons diffuser des informations et des statistiques que nous avons accumulées récemment. Nous vous invitons à rediffuser ces informations.
Rappelons que près de 50% des électrochocs sont donnés à des femmes de 50 ans et plus; 44% à des personnes âgées de 65 ans et plus. Près de 10 % sont administrés à des femmes de 80 ans et plus.
Selon une étude récente, les électrochocs causent plus de dommages chez les femmes et les personnes âgées.
Au Québec, nous sommes passés de 4000 séances d’électrochocs en 1988 à plus de 11,000 en 2017. S’il n’est pas immédiatement aboli, ce traitement doit être placé sous haute surveillance et faire l’objet d’un débat public.