Cinq fois plus d’électrochocs dans le Centre-du-Québec

Les électrochocs en psychiatrie
Cinq fois plus d’électrochocs dans le Centre-du-Québec

 Le comité Pare-Chocs a découvert que le recours aux électrochocs était près de cinq fois plus fréquent dans la région du Centre-du-Québec que dans la moyenne des régions socio-sanitaires québécoises.

Des chiffres obtenus auprès de la Régie de l’assurance-maladie du Québec démontrent que deux établissements de cette région, l’hôpital Ste-Croix de Drummondville et l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska (Victoriaville) ont réalisé 1439 séances d’électrochocs en 2018.  Cela représente 5.9 électrochocs par 1000 habitants, un ratio presque cinq fois plus élevé que la moyenne québécoise.

Ce qui se passe dans cette région tend à démontrer que le recours aux électrochocs est davantage fonction des croyances personnelles de certains médecins que de l’état de santé objectif des patients, estime

Ghislain Goulet, porte-parole du comité Pare-Chocs.

Les électrochocs sont fréquemment administrés à des personnes vulnérables, notamment à des femmes âgées.  L’utilisation des électrochocs ne fait l’objet d’aucune surveillance  actuellement au Québec.

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