MONTRÉAL, le 7 mai 2018 – C’est ce qui ressort des données produites par la RAMQ et qui apparaÎt dans l’étude des crédits du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec pour l’année 2017.
Pour le comité Pare-Chocs, qui exerce une vigile depuis plusieurs années sur l’évolution de cette technique controversée, cette information est très inquiétante. Il en appelle au ministre Gaétan Barrette pour faire la lumière sur la situation.
Pour Ghislain Goulet, porte-parole du comité, « Comme il n’y a aucune contre-indication absolue1 relative à l’utilisation des électrochocs, il est important de s’inquiéter et de sonner l’alarme devant une situation semblable. Le laisser-aller entourant l’administration des électrochocs risque d’entraîner des dérives inquiétantes, d’autant plus que cette technique controversée est utilisée sur des populations vulnérables. »
- Depuis 2014, les électrochocs font l’objet d’une interdiction pour les moins de 14 ans en Australie Occidentale.
- Depuis 1994, une législation au Texas interdit son utilisation pour tout patient âgé de moins de 16 ans [Kellner, 1995].
- Depuis 2017, l’Inde l’interdit pour les personnes d’âge mineur.
Pour dénoncer cette situation, le comité Pare-Chocs tiendra le 12 mai prochain, veille de la fête des Mères, la douzième édition de son rassemblement annuel contre les électrochocs. L’événement aura lieu à Montréal, place Émilie Gamelin à 11h00.
1- Ce que vous devez savoir sur l’ECT : http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2016/16-914-10WF.pdf
http://www.actionautonomie.qc.ca
SOURCE COMITE PARE-CHOCS